Bachir Yellès Chaouche, né le 12 septembre 1921 à Tlemcen et mort le 16 août 2022 à Alger, est un peintre algérien.
Il est l'un des protagonistes de la peinture algérienne contemporaine. Il a vécu et travaillé à Alger.
Bachir Yellès est une figure de proue dans l'histoire de la peinture algérienne contemporaine puisqu'il contribue à la naissance, à l'indépendance de l'Algérie, d'une École des beaux-arts authentiquement algérienne et à l'essor de l'activité picturale en formant, durant deux décennies, des générations de jeunes peintres, architectes, céramistes, sculpteurs, etc. Il est également à l'origine de la fondation de la première association des arts plastiques qu'il va présider à sa création en 1963.
Peintre figuratif, inspiré par les paysages tlemcéniens et kabyles, Bachir Yellès a pratiqué diverses techniques des beaux-arts : dessin, miniature, fresque, céramique, architecture. Ses œuvres sont conservées dans des collections publiques en Algérie (musée national des Beaux-Arts d'Alger) et à l'étranger ainsi que les différentes ambassades d'Algérie à Paris, Washington, New York et Londres.
Parmi les réalisations les plus connues du grand public se distinguent la conception du Monument des Martyrs d'Alger (Maqam E'chahid), la crypte du musée du Moudjahid, l'esthétique du palais de la Culture, l'horloge du Centre des arts à Riadh El Feth, le Portrait de Georges Marçais, la miniature de Ben Badis, la fresque qui orne l'ambassade d'Algérie à Paris, ainsi que de nombreux timbres-poste, en particulier les séries sur les costumes, les tapis algériens et les artisans algériens.
Mohammed Dib a écrit à son sujet : « Tout ce qu'il fait se caractérise par une grande probité. Probité qui en arrive même parfois à prendre trop de précautions pour rester inentamée »15.
Bachir Yellès est l'auteur de plusieurs articles parus dans des revues spécialisées nationales et internationales, ainsi qu'une monographie sur les bijoux du Djebel Amour.
Il réalise des interventions architecturales et plastiques à Alger : Maqam E'chahid, palais de la Culture, Cour suprême, Centre national des archives, École supérieure de la Marine (Tamentefoust), Banque d'Algérie et à Constantine sur la mosquée Emir Abdelkader.
Source: Wikipedia